Depuis l'interdiction de la pêche aux filets pélagiques sur les zones de frayères , d'autres mesures devaient être prises pour protéger le bar, cette décision ouvre un débat, est ce la mesure la plus judicieuse ?
un quota annuel avec distribution de bagues comme pour le saumon en rivière ne serait il pas plus efficace plutôt que de rejeter à la mer les poissons morts ou gravement blessés ?
vous avez la parole : donnez nous votre avis
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L'annexe IV du règlement (UE) 2015/104 est remplacée par l'annexe VII du présent règlement. extrait du règlement 2015/523 du 25/03/2015 (JO du 28 mars 2015)
«Article 11 bis Pêche récréative du bar dans l'Atlantique du Nord-Est Pour la pêche récréative dans les divisions CIEM IV b, IV c, VII a, VII d, VII e, VII f, VII g, VII h, VII j et VII k, un maximum de trois spécimens de bar peut être détenu, par personne et par jour.»
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L'annexe VIII du règlement (UE) 2015/104 est modifiée conformément à l'annexe VIII du présent règlement. |
La Commission européenne a confirmé son intention d’interdire la pêcherie de bar au chalut pélagique (non traîné sur le fond) jusqu’à la fin avril.
Il n’y a pas plus de précisions, le communiqué (en anglais) mis en ligne le lundi 19 janvier parlant d’une mesure effective « avant la fin du mois ». Formellement, la Commission doit attendre la
réunion, prévue le mercredi 21, d’un comité d’experts composé de représentants des États membres pour édicter un règlement.
Répondant aux accusations de mesures discriminatoires des pêcheurs français depuis la semaine dernière, la Commission indique que « cette mesure protège le stock quand il est le plus vulnérable »
et que « la pêche au chalut pélagique durant la période de reproduction représente 25 % de l’impact sur le stock ».
Elle précise aussi que « tous ceux qui pêchent du bar devraient apporter une contribution juste et équilibrée au sauvetage du stock », elle assure que ce moratoire sur le pélagique sera «
complété par d’autres mesures, que la Commission et les pays concernés (Royaume-Uni, France, Belgique et Pays-Bas) préparent en commun ». Ce qui, précise le communiqué, « inclura des mesures de
gestion de la pêche de loisir et de limitation des captures pour toutes les autres formes de pêche commerciale ».
Le Comité national des pêches maritimes, pour sa part, s’inquiète de la procédure adoptée. Jugeant, comme les autres structures qui s’étaient exprimées la semaine dernière, la mesure «
discriminatoire et disproportionnée », il estime surtout que la mesure « va à l’encontre des principes de concertation établis au sein de la politique commune de la pêche (PCP), écartant des
discussions le Conseil, le Parlement et les comités consultatifs ».
Le CNPM s’inquiète donc « de l’avenir de la PCP si la Commission passe en force systématiquement par ce type de mesures d’exception ».
Du côté du Parlement européen, le président de la commission de la pêche, Alain Cadec, indique d’ailleurs que « ces mesures sont prises pour une durée limitée, nous devons préparer la suite. Je
demande donc à la Commission de travailler dès maintenant à un plan de gestion à long terme qui prenne en compte la diversité de cette pêcherie tant professionnelle que récréative. Dans six mois,
lorsque les mesures d’urgence ne seront plus applicables, la Commission européenne devra proposer au Parlement, dans le cadre de la codécision, un texte législatif pour mettre en place une
gestion durable du bar au niveau européen ».
La commission européenne vient d’interdire la pêche du bar au chalut pélagique du 20 janvier 2015 au 30 avril 2015.
Cette mesure est un grand pas en avant pour la protection de cette espèce.
Notre association se réjouit de cette décision revendiquée depuis longtemps.
L' APAM invite ses adhérents et tous les pêcheurs plaisanciers sportifs ou récréatifs à ne pas pêcher le bar du 20 janvier au 30 avril 2015.
LA DECISION FINALE SERA PRISE PENDANT LA SEMAINE DU 14 AU 21 JANVIER 2015
article en ligne du marin
Bar : la France lâche du lest
le 06/01/2015
La direction des pêches maritimes s’est rendue ce mardi 6 janvier à Bruxelles, pour évoquer le dossier du bar avec les services de la Commission européenne.
Celle-ci doit en effet, le jeudi 8 au plus tard, répondre à une demande du Royaume-Uni, formulée le 19 décembre à l’instigation du lobby britannique de la pêche de plaisance. Il s’agirait de
mettre en place, dès cet hiver, une interdiction du chalut pélagique ciblant le bar sur les frayères de Manche ouest (zone VIIe).
Une quarantaine de représentants des pêcheurs professionnels français, les premiers concernés en Europe avec quelque 70 % des captures professionnelles, ont discuté le lundi 5 au Comité national
des pêches, pendant tout l’après-midi, pour tenter de formuler des contre-propositions à cette menace de moratoire.
Mais trouver une position commune n’était pas simple. Entre métiers bien sûr, mais aussi entre flottilles de chalutiers pélagiques : ceux originaires des ports de la Manche et ceux du golfe de
Gascogne remontant de temps en temps en Manche n’ont pas les mêmes desiderata, en fonction de leurs calendriers de pêche le reste de l’année.
Il fallait cependant, pour pouvoir demander une réduction de leur propre effort aux pêcheurs plaisanciers, ne pas être trop timoré sur les concessions. Au final, la DPMA devait donc demander à la
Commission de :
- ne pas limiter de plus de 40 % l’effort de pêche des pélagiques sur les 4 premiers mois ;
- passer la taille minimale à 40 cm pour tous les métiers ;
- limiter les débarquements à 2 tonnes par navire et par mois pendant les 4 premiers mois pour les pélagiques, pendant toute l’année pour les autres métiers, avec une dérogation à 3 tonnes pour
les ligneurs purs et, peut-être, une segmentation pour les autres métiers en fonction de la taille.
La mise en place d’un plan de gestion plus précis a été écartée d’office par la DPMA, faute de temps pour l’élaborer. Mais d’ores et déjà, elle va examiner, en fonction des mesures effectivement
retenues par la Commission, la possibilité de mettre en place un plan de sorties de flotte pour les navires les plus touchés.
Ces propositions, qui n’ont pas fait l’unanimité, aboutiraient à réduire l’effort de pêche des professionnels de 30 %. En contrepartie, ils demanderaient une limitation de capture des
plaisanciers à 3 bars par jour et par personne, ce qui ferait 35 % de baisse de ce côté. Mais les fédérations de plaisanciers affirment que les évaluations couramment annoncées (3 000 tonnes)
datent de 2012. Or, le respect de la nouvelle taille minimale de 42 cm signifierait déjà une baisse de l’ordre de 40 à 60 %.
La proposition de la commission européenne de limiter la pêche de loisir du bar à 1 prise par jour est un scandale.
Article 12
Pêche récréative du bar
Pour la pêche récréative dans les divisions CIEM IV b, IV c, VII a, VII d, VII e, VII f, VII g
et VII h, une limite de capture fixée à un bar par personne et par jour est applicable.
Au lieu d'harmoniser les tailles entre les professionnels et les amateurs et interdire la pêche sur les frayères,cette proposition stigmatise la pêche amateur, dites non signez la pétition en ligne:http://www.mesopinions.com/petition/nature-environnement/quota-peche-loisir-1-bar-loup/13154
Un article qui éclaire le débat car il renvoie à de nombreux autres articles sur la question http://24leurres.com/leurope-propose-un-quota-dun-bar-par-jour-et-par-pecheur/
Bonjour à tous,
Merci d’avoir signé la pétition pour dire non
au quota pêche loisir de 1 bar (loup) par jour !
Vous avez été plus de 12.700 à soutenir notre combat.
Lors du conseil des ministres européens qui s'est réuni pour définir les quotas de prélèvements et la gestion durable de la ressource halieutique, aucun accord n'a été obtenu permettant de
dégager une solution équilibrée entre pêche professionnelle et pêche de plaisance pour l'espèce bar.
De ce fait, le quota un bar/ jour/ pêcheur n'a pas été validé !
Avec votre soutien, les fédérations ont joué un rôle prépondérant dans cette décision lors, notamment, d'une rencontre avec les conseillers du secrétaire d'Etat chargé des transports de la mer et
de la pêche, Alain Vidalies, le 9 décembre.
Au cours de cette rencontre elles ont pu exposer leur point de vue et leurs propositions constructives qui ont été entendues: sans ambiguïté, la commission parlementaire des affaires européennes
s'est prononcée défavorablement à la proposition de la Commission européenne visant à fixer une limite de capture à un bar par personne et par jour pour la pêche récréative dans certaines
zones.
Les discussions doivent se poursuivre en 2015, le combat continue, le rassemblement des pêcheurs loisir demeure crucial et nous comptons sur l'ensemble des signataires pour continuer à diffuser
le plus largement possible le lien de la pétition !
Merci d'informer largement autour de vous en invitant vos proches à signer la pétition !
Les fédérations FFPM, FNPPSF, FFESSM, FCSMP, UNAN